[OLD] To-y
Unique oeuvre de Atsushi Kamijo traduite actuellement en France, Sex ou plutôt Next Stop comme l'avait renommé Glénat, conte les péripéties de Kayo, une lycéenne un tantinet bad girl qui va se retrouver impliquée dans des conflits entre voyous en cherchant à revoir un ami d'enfance. Ce manga étrange, profondément atmosphérique avec de magnifiques vues contemplatives et des personnages resemblant à des mannequins sortis tout droit de magazines de mode, n'était pas non plus dénué d'humour. Ce manga bourré de charme formait le portrait d'une jeunesse qui, sans être complètement à la dérive, vivait sans se poser de question et comme s'il n'y aurait jamais de lendemain. Sortis de manière assez irrégulière entre 1989 et 2004 pour totaliser 7 tomes, cette série a été considéré comme par les fans le chef d'oeuvre de Kamijo, même s'il est loin d'avoir eu le même succès que son hit des années 80 : To-Y.
Manga sur le rock, bien avant le best-seller Nana ou les excellents Beck et Brothers de Tajima, To-y suit la vie de tous les jours d'un petit groupe indépendant et de leur combat pour continuer à faire la musique qui leur plait, envers et contre les vilaines majors de l'industrie qui ne souhaitent qu'une chose : mettre le grappin sur les futurs rock-stars pour en faire leur nouvelle vache à lait marketo-commerciale. Oui, c'est naïf et manquant d'un brin d'originalité, mais heureusement, l'intrigue ne s'arrête pas là.
Les personnages principaux de Sex étaient trois, deux garçons et une fille autours desquels gravitaient amitié, souvenirs d'enfance, et désirs plus adultes. Le hasard faisant bien les choses, To-y est aussi axé autours d'un trio, mais aux relations plus avouées celui-là.
L'anime est doté d'une solide réalisation signée Mamoru Hamatsu (Samurai Troopers, B'tx, Glass no Kamen 2005...) qui avait déjà fait des merveilles sur les épisodes de début et de fin de Arslan Senki en transformant cette saga épique inspirée d'une vieille légende Perse en épopée d'un univers de mille-et-une nuits. En comparaison, To-y est plus moderne et surtout doté d'une esthétique plus "clippée", ce que vient renforcer l'insertion de chansons tout le long de l'anime, un peu comme ce que feront bien plus tard FLCL ou Honey & Clover.
Au final, que retenir de To-y ? On a là une OAV de grande qualité, superbement animé (il suffit pour ça de voir les pas de danse très réalistes de Yoji Aikawa - la pop star et rival un peu ridicule de To-y), et qui ne peux laisser indifférents les amateurs de groupes de musique nippone des 80s. Les personnages rebelles de To-y, eux, ont eu leurs successeurs dans beaucoup d'autres oeuvres de cette décennie comme Kimagure Orange Road - on peut d'ailleurs facilement rapprocher, stylistiquement, cette OAV de l'excellent épisode 43 de l'adaptation animée de ce classique.
Staff
Publication originale : 25 novembre 2006 (18:18)
Manga sur le rock, bien avant le best-seller Nana ou les excellents Beck et Brothers de Tajima, To-y suit la vie de tous les jours d'un petit groupe indépendant et de leur combat pour continuer à faire la musique qui leur plait, envers et contre les vilaines majors de l'industrie qui ne souhaitent qu'une chose : mettre le grappin sur les futurs rock-stars pour en faire leur nouvelle vache à lait marketo-commerciale. Oui, c'est naïf et manquant d'un brin d'originalité, mais heureusement, l'intrigue ne s'arrête pas là.
Les personnages principaux de Sex étaient trois, deux garçons et une fille autours desquels gravitaient amitié, souvenirs d'enfance, et désirs plus adultes. Le hasard faisant bien les choses, To-y est aussi axé autours d'un trio, mais aux relations plus avouées celui-là.
- On a tout d'abord Hidero Koishikawa, idole populaire sous le nom de Sonoko et cousine de To-y qu'elle héberge dans son appartement. C'est aussi la petite amie du jeune chanteur, et elle tentera de lui ouvrir les portes d'une carrière pro en parlant de son talent à la manager Kashiko Kato. Accessoirement, elle ne semble pas particulièrement jalouse en ce qui concerne To-y, et malgré quelques crises acceptera rapidement la fille-chat que le garçon ramenera chez eux : Niya.
- Ahhhhhh, Niya. Second personnage de notre trio, elle se conduit comme un chat et va ainsi jusqu'à faire croire à Sonoko qu'elle est capable de dévorer un poisson vivant. Elle est joueuse, insouciante, et très attachée à To-y. En fait, ce qui attirent probablement ces deux personnages c'est leur même attitude, leur même vision de la vie et leur même détachement par rapport à l'univers formaté de la musique pro et plus largement par rapport à notre société.
- To-y donc, notre troisième larron, est le jeune chanteur taciturne du groupe GASP. Il parle peu, n'est pas tenté par la carrière d'idole, et ne vit que pour la musique. En fait il n'y a que sur scène où ce personnage semble vivant et heureux.
L'anime est doté d'une solide réalisation signée Mamoru Hamatsu (Samurai Troopers, B'tx, Glass no Kamen 2005...) qui avait déjà fait des merveilles sur les épisodes de début et de fin de Arslan Senki en transformant cette saga épique inspirée d'une vieille légende Perse en épopée d'un univers de mille-et-une nuits. En comparaison, To-y est plus moderne et surtout doté d'une esthétique plus "clippée", ce que vient renforcer l'insertion de chansons tout le long de l'anime, un peu comme ce que feront bien plus tard FLCL ou Honey & Clover.
Au final, que retenir de To-y ? On a là une OAV de grande qualité, superbement animé (il suffit pour ça de voir les pas de danse très réalistes de Yoji Aikawa - la pop star et rival un peu ridicule de To-y), et qui ne peux laisser indifférents les amateurs de groupes de musique nippone des 80s. Les personnages rebelles de To-y, eux, ont eu leurs successeurs dans beaucoup d'autres oeuvres de cette décennie comme Kimagure Orange Road - on peut d'ailleurs facilement rapprocher, stylistiquement, cette OAV de l'excellent épisode 43 de l'adaptation animée de ce classique.
Staff
- Réalisateur : Mamoru Hamatsu
- Screenplay : Izô Hashimoto (Akira)
- Chara design et dir. de l'animation : Naoyuki Onda
- Directeur artistique : Shichiro Kobayashi qu'on ne présente plus...
- Directeur de la photo : Juro Sugimura (Tenshi no Tamago)
- Directeur musical : Masaya Matsuura (membre du légendaire groupe Psy-s, tous les fans de City Hunter connaissent "Angel Night"). A noter que parmis les chansons proposées, on trouve du Hajime Mizoguchi (PSME) et du Gontiti que les amateurs des OAV de YKK auront peut-être reconnus.
- Manga original : Atsushi Kamijo
- Animation : Studio Gallop
- Année : 1987
- To-y : Kaneto Shiozawa (mort en 2000 après une très longue carrière - Rei dans Ken, Auguste dans Kaze to Ki no uta, Larva dans les OAV de Vampire Miyu, Goemon dans Lupin III - Le complot du clan Fuuma l'unique film de Lupin où les voix du cast avaient été changée et ce qui avait causé un scandale chez les fans d'ailleurs).
- Niya : Nokko, chanteuse du groupe Rebecca. Quelques clips sont dispos sur Youtube, et sont plutôt bofs en général...
- Cyna de Naoki grâce à qui j'ai pu voir l'OAV (merci !)
- La page To-y de Lawrence Eng
- ANN
Ce qui me fait penser que cela fait des années que je suis censé voir cette OAV ^^'
RépondreSupprimerInteresting read thanks for sharing
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