Mawaru penguindrum #01 : Pour qui sonne le glas
Ikuhara s'était fait trop rare ces dernières années pour des raisons diverses et variées (quiconque ayant assisté à ses fameuses conférences sur Utena ou ayant écouté la version commentée de la director's cut du film et son lot d'anecdotes se sera fait son idée sur ce que ça peut représenter de travailler avec un personnage sans doute doué mais aussi plus qu'un peu excentrique). L'annonce de Mawaru penguindrum avait été une très belle surprise, modérée par la crainte que dix ans de congés n'ait asséché la créativité d'un réalisateur qui, quoi qu'il fasse, ne pourrait arriver à la cheville de son magnum opus. Le visionnage du premier épisode a balayé ces appréhensions et promet le meilleur pour la suite. Pour qualifier ce premier épisode, je retiendrais l'élégante expression de Carl Kimlinger sur ANN : Ikuhara's seductive, subtly menacing circus . Visuellement splendide (la séquence du Crystal World, sans doute vouée à devenir la nouvelle ...