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Affichage des articles du décembre, 2010

Historié récompensé au Japan Media Arts Festival

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On l'a appris dans le courant de la semaine : le manga historique de l'auteur de Parasyte a été récompensé par le grand prix catégorie manga et c'est une excellente nouvelle ! On remarquera parmi les autres bonnes surprises les présences au sein du classement de Tatami Galaxy , Mai Mai Miracle , et Colorful le dernier Keiichi Hara . Mais c'est évidemment pour le manga de Hitoshi Iwaaki qu'il y a le plus motif à se réjouir, tant il est de bonne facture, intense et agréable à lire. Et le moindre petit coup de pouce pouvant favoriser une édition française est une bonne nouvelle... J'en profite pour republier le billet que j'avais déjà consacré à cette série l'année dernière. Si vous n'avez pas encore donné sa chance à Historié, surtout n'hésitez pas : foncez ! _____________________________ L'histoire débute en 343 avant JC, en Asie mineure : Aristote a été appelé à la cours de Philippe II de Macédoine, il doit donc fuir les attentions

Dirty Pair version manga : plus Dirty que Lovely

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Un dessin valant mieux qu'un long discours, voilà un petit comparatif entre les crus 1980 et 2010 de la Dâti Peâ.  En à peine trente ans, nous sommes donc passés de ceci : Yoshikazu Yasuhiko, circa 1979; la classe, le bon goût fait homme et l'économie dans le trait incarné. ...A ÇA : Tamaki Hisao, 2010; tout le contraire. ... mouais, dubitatif là quand même. Si vous suivez Comic Natalie et que vous appréciez les vieilleries, vous aviez sûrement aperçu à l'époque cette annonce d'un manga Dirty Pair destiné à décorer les pages du Comic Ryû de Tokuma. Le tankoubon a d'ailleurs suivi cet été. C'est une première pour une saga écolo dont la consommation papier a dû se limiter jusqu'à maintenant en tout et pour tout à une poignée de volumes du temps de  l'époque de Flash . Pour répondre à la question la plus important que vous pourriez vous poser : non, ce ne sont pas des histoires originales, mais une adaptation des romans, et d'équerre av

The High House & The False House [James Stoddard]

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 Illustration © Raphaël Lacoste The High House (1998) et sa séquelle immédiate, The False House (2000) étaient embusqués sur ma pile de lecture depuis maintenant quelques années. Une petite dizaine, pour être plus précis, ce qui devrait me permettre au passage d'établir un nouvel high-score personnel en matière de procrastination, catégorie littérature (s'il fallait étendre aux séries, Gasaraki devrait logiquement pouvoir l'emporter haut la main), et ce au nom de je ne sais quelles appréhensions liées au goût douteux de la couverture, ou bien le pitch assez peu original de l'oeuvre. Ceci dit, j'avais raison. Mais ça n'a pas empéché la duologie de James Stoddard d'être particulièrement plaisante à lire. A l'heure actuelle, il s'agit des seuls romans écrits par l'auteur, lequel semble avant tout confiné aux nouvelles et autres histoires courtes. Il s'agit aussi et surtout d'une déclaration d'amour à toute un pan de littérature, c