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Affichage des articles du avril, 2010

[OLD] Impressions sur Strange Journey (DS)

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On peux mesurer le chemin parcouru par la série des Megaten (et de ses différents spin-offs) entre la sortie de Nocturne et celle de Strange Journey à plusieurs éléments tangibles : le succès de Persona 3, l'accélération des sorties avec l'arrivée chez nous des Raidou Kuzunoha et autres Digital Devil Saga, ou encore la sortie US du remake du premier Persona et qui vient enfin gommer les horreurs de la traduction qu'avait connue la version PS1. Il n'est pas exagéré de dire que la série a réussie à se trouver une place parmi les classiques du RPG nippon, faisant plus que conforter la place qui était la sienne aux USA depuis la sortie des Persona dans les années 90 et réussissant une jolie percée en Europe. Nocturne avait marqué un tournant pour la série en 2003, en faisant le lien entre passé - en offrant enfin la suite tant attendue des précédents épisodes de la série principale sur SFC - et future - en marquant de manière forte l'implantation de la licence d'

[OLD] Urusei Yatsura : Masahito YAMASHITA et The Shougaibutsu Suieitaikai

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Saison hivernale médiocre oblige, j'ai eu l'occasion de ressortir mes DVD d'Urusei Yatsura pour un énième visionnage, cette fois plus particulièrement centrée sur les dernières saisons de l'anime; même si, du point de vue des idées, et malgré  un des OP  les plus joliment animés de la série, un certain essoufflement se fait sentir avec reyclage de gags à la clé, techniquement et ce depuis grosso modo le départ de Oshii et le transfert de la prod de Studio Pierrot vers Deen, la série est au top et peut se permettre de tenir la dragée haute aux OAV de l'époque. Ce qui reste exceptionnel pour une série TV de cette époque. Comme toujours avec UY TV, une partie du plaisir au visionnage est de repérer les multiples caméos et références qui parsèment la série; là, en à peine une poignée d'épisodes, j'ai déjà pu apercevoir Devilman (ou plutôt Devil-Ataru), Kenshiro de  Hokuto no Ken  sur les bancs de Tomobiki, un superbe  gattai  Shinobu/Lamu hommage à  Magne robo

[OLD] Shuranosuke Zanmaken / L'épée de vérité

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Pour faire court,  Shuranosuke Zanmaken - Shikamamon no Otoko  (修羅之介斬魔剣 死鎌紋の男) c'est Ninja Scroll version Dezaki/Sugino. Pour faire un peu plus long maintenant : ce moyen-métrage de 1990 nous raconte les aventures de Shurannosuke Sakaki, ronin invulnérable dont les talents sont à vendre au plus offrant sous le régime des Tokugawa. Engagé parle clan Nakura pour aller sauver leur princesse kidnappée, il va se retrouver embringuer dans un conflit entre clans ninja et dont l'enjeu est une épée légendaire... Ce qui frappe au visionnage de cet anime, c'est le mix graphique entre le Dezaki/Sugino ancien et nouveau : les adversaires du clan ninja Seki s'opposant à Sakaki sont presque tous grotesques, dessinés avec des lignes crues, très bruts; de même pour les combats, où les pires déformations sont appliquées aux personnages, non pas pour évoquer un humour cartoon mais pour suggérer l'extrème violence qui les caractérise; bref, un style rétro, qui m'a rappelé l

[OLD] Kuroiwa Yoshihiro (Sasuke Ninden, Hengen Sennin Asuka)

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KUROIWA Yoshihiro (黒岩 よしひろ) est surtout connu pour avoir mis en images le manga de  Zenki  - et encore, "connu" est très relatif, on a pas eu l'occasion d'entendre beaucoup parler de ce mélange entre du  Ushio to Tora  (le héros doit apprendre à contrôler un gros démon aux appétits insatiables pour protéger tant faire se peut le monde moderne) et  Bastard!  (ledit héros et seule personne capable de contrôler la bête est une jeune fille, lequel démon a aussi une forme alternative de gamin moins effrayante) made in Shônen Jump depuis son adaptation animée en 1995. Quoi qu'il en soit, j'ai eu l'occasion de mettre la main sur deux de ses plus vieux travaux, et sans parler de chef d'oeuvre immémorial (on peut être glaireux et avoir des traces de déontologie), pour un amateur de shônen Jump old school ça fait un petit quelque chose au coeur. Premier titre du lot,  Sasuke Ninden  (サスケ忍伝) est son premier manga pro, publié dans le Jump au cours de l'ann

[OLD] Carnelian au Comiket 76

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On en sait donc plus sur ce que devrait nous offrir l'artiste Carnelian au prochain Comiket; d'une part avec le stand corporate de Orbit et qui devrait s'axer, si on crois  le programme mis à disposition sur le site il y a deux semaines , autours de deux grandes tendances : des goods  Para-sol  afin de célébrer dignement l'été et le prochain gros titre de son label Root (dévoilé l'année dernière et toujours prévu pour cette année, sans plus de détails), ainsi qu'un event consacré à  Garnet Craddle  premier jeu de son label Spica (des otome games tout public) sortis en mai dernier et qui verra la commercialisation de l'OST du jeu. Ah, et puis toujours des illustrations de Suzuna de Kao no nai tsuki  sous forme de polochon ou de carte téléphonique, parce qu'on ne s'en lasse pas. Quant au cercle perso de l'artiste,  une mise à jour de son site  en fin de WE dernier nous a permis d'en savoir un peu plus : outre le volume 26 de sa série de

[OLD] The Wisp is Advancing : impressions sur Knights in the Nightmare

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Knights in the Nightmare  (ナイツ・イン・ザ・ナイトメア) est l'un des derniers titres en date de l'éditeur nippon Sting. J'avais déjà parlé brièvement de la boite (et d'un de ces titres les plus connus)  il y a quelques temps  (à noter que le site officiel mentionne que l'éditeur emploie actuellement 47 employés, soit une augmentation conséquente en un an); pour mémoire, elle fait partie de celles que je considère comme cultes, dans le meilleur sens du terme, c'est à dire capable d'insuffler une personnalité hors normes à leurs créations, lesquelles sont donc rarement plus que des succès d'estime mais qui leur vaut de compter sur des fans dévoués. Un jeu Sting ressemble rarement aux jeux produits par d'autres boites, pour le meilleur comme pour le moins meilleur :  Baroque  et sa difficulté pour masochistes, ou  Riviera  et ses légers défauts de gameplay qui rendait facile d'en abuser sont là pour en témoigner. Mais on s'en fout, ce qui compte c'est

[OLD] Karin de Kawasou Masumi

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J'ai enfin craquer pour l'intégrale de  Karin  (火輪) de Kawasou Masumi ,  sur bk1  et après juste quelques années d'hésitation. Non, rien à voir avec la petite vampire de Yuna Kagesaki (qui était plus ou moins pompée sur le shôjo  Tokimeki Tonight ). Là, on entre plutôt dans de la grande saga fantastico-chinoisante, par une auteur contemporaine mais qui insiste néanmoins pour dessiner dans le style des classiques du shôjos des années 70. Il y a fort longtemps de ça, dans un pays qui rappelle la Chine classique, l'épée divine du dragon fut dérobée à son légitime propriétaire. Par une succession de manipulations et d'intrigues de palais, un usurpateur est placé sur le trône de l'empereur avec la complicité d'une des anciennes maitresses de celui-ci. Notre héros, un jeune demi-dieu nommé Lan Lian aux origines (et au sexe) indéterminées, est envoyé par le roi-dragon de l'est pour enquêter sur Terre, tandis que les troubles s'étendent peu à peu aux cieu

[OLD] Petit point sur Ikuhara

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(l'image est courtesy of  Empty Movement ) ANN nous rassure sur le fait que Kunihiko Ikuhara serait toujours bien vivant . Nan, je suis mauvaise langue, il a aussi bossé pendant une bonne partie de 2008 sur la version remasterisée de  Shôjo Kakumei Utena  en deux coffrets DVD, sortis en septembre et en février dernier. Mais il faut dire aussi que le bonhomme se fait tellement rare depuis  Adolescence Mokushiroku  (1999 - et oui, dix ans déjà) que force est de se demander s'il travaille toujours dans l'animation, ou bien s'il vit de ses rentes durement gagnées en écoulant des tonnes de peluches Chuchu... Kunihiko Ikuhara (幾原邦彦) est né le 21 décembre 1964 à Komatsushima, dans la préfecture de Tokushima, ile de Shikoku. Il est diplomé de l'école d'art et de design de Kyoto en 1985, et rentre à la Toei l'année suivante. Il ne travaille pas comme animateur, mais tout d'abord comme assistant de la production avant de devenir directeur d'épisode (enshu

[OLD] Crayon Shin-chan : Otona Teikoku no Gyakushû

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(fanart de オトナ帝国の逆襲 pris  ici ) Comme me l'a fait remarquer Tetho, la référence contenue dans le titre n'est pas le film Char de Gundam ( Gyakushû no Char ) mais le second film de la trilogie originale de Star Wars ( Teikoku no gyakushû ). Elle semble coller un peu plus en effet à la thématique principale de la nostalgie d'une époque révolue de ce film produit à une époque charnière (première diffusion sur les écrans japonais en avril 2001). Shin-chan oblige, cette nostalgie est avant tout représentée dans les innombrables gags qui parsèment le film, comme la running-joke du père, Hiroshi, costumé en Ultraman (et qui lui permet de jouer les héros de la justice dans l'excellentissime scène d'intro du film) ou encore la mère, Misae, qui tente d'assouvir son envie d'être une magical-girl, Mahô Shôjo Misarin. Keiichi Hara ne laisse cette nostalgie dominer que dans deux scènes, celle où notre couple de vilains se ballade dans une rue commerçante du vieux To

[OLD] Birth de Yoshinori Kanada

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Dans une interview donnée pour  Asience , Kazuto Nakazawa se rappelle s'être fait chambrer ses premiers jours de travail dans un studio d'animation quant il a demandé qui était ce Yoshinori Kanada dont tout le monde semblait parler. Difficile en effet d'avoir grandi et regarder des animes entre la fin des années 70 (à partir de  Zambot 3 ) et les années 80 et d'ignorer le travail de cet animateur : corps déformés, abus de flash lumineux, et surtout une mise en scène dynamique, parfois hachée, presque épileptique; le principe sous-jacent étant que dans le cadre de l'animation limitée des séries TV où le nombre de cels est extrêmement limité, ce nombre de dessins réduit doit être mis à contribution au maximum pour exprimer de manière la plus expressive possible les mouvements. Son influence parmi ses pairs devient vite énorme ces années-là, et plusieurs d'entre eux se mettent à faire de l'animation "à la Kanada". Influence qui perdure encore auj